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Définition
Le fleet management ou gestion de la flotte désigne l’ensemble des véhicules automobiles d’une entreprise et pouvant être mis à disposition de ses collaborateurs. Ceux-ci peuvent être utilisés de manière individuelle ou partagés, dans un cadre professionnel ou personnel.
Périmètre
Bien qu’en augmentation, la demande en véhicules électriques reste faible, notamment auprès des loueurs de voiture et des VTC, mais aussi dans les flottes d’entreprises dont il est attendu légalement qu’elles se verdissent de manière conséquente.
Cette faible évolution s’explique notamment par un manque d’infrastructures adaptées sur l’ensemble du territoire. Il est aussi possible de questionner l’impact réel des véhicules électriques sur l’environnement, notamment en prenant en compte leur production et l’utilisation de matériaux polluants pour leur fabrication, sans omettre le recyclage des batteries.
En outre, le verdissement des flottes peut passer par l’utilisation de nouveaux types de véhicules à faible impact environnemental, comme les mobilités actives.
Les entreprises doivent donc faire preuve de flexibilité autour d’un sujet sur lequel elles manquent encore de maturité C’est pour cette raison qu’elles sont demandeuses d’un réel accompagnement.
Cadre juridique
La Loi d’Orientation des Mobilités (loi LOM), impose aux entreprises d’inclure un quota minimum de véhicules à faible impact écologique lors du renouvellement annuel de leur flotte, dans un objectif de neutralité carbone. À partir du 1er janvier 2022, les flottes automobiles devront inclure au moins 10% de véhicules à faible impact écologique, en 2024 il faudra en inclure 20%, en 2027 35% et en 2030, au moins 50%.
En outre, certaines Zones à Faible Émissions (ZFE) sont mises en place dans certaines agglomérations, et sont réservées aux véhicules les moins polluants, les entreprises implantées dans ces zones doivent donc adapter leurs flottes à cet effet.
Questions soulevées
Pour autant, le fait que l’utilisation de véhicules électriques ne soit pas encore entrée dans les mœurs est un frein réel à l’implantation de cette nouvelle mobilité. Les professionnels pensent que les infrastructures ne sont pas suffisantes et ne souhaitent pas suffisamment booster l’utilisation des véhicules électriques.
Les territoires quant à eux ne mettent pas en place des infrastructures adaptées parce que les utilisateurs ne sont pas assez nombreux. De plus, la multiplication des espaces de travail induit un plus grand nombre de déplacements et conséquemment une augmentation des effets polluants de ceux-ci.
Certaines entreprises tentent de jouer un rôle moteur de ce changement en installant elles-même les infrastructures nécessaires à la prise en charge de véhicules électriques. Elles doivent aussi se positionner pour trancher sur la question du partage des flottes, entre collaborateurs mais aussi entre l’utilisation professionnelle et personnelle.
Les employeurs doivent aussi demander moins d’engagement à leurs collaborateurs lorsqu’ils choisissent leur mobilité, grâce à une possibilité de rétractation, des engagements courts et de différentes options… afin de les amener à tester de nouveaux modes de transport. Jusqu’à présent ils préfèrent opter pour un type de véhicule “connu”.
L’évolution de la gestion des flottes d’entreprise tend aussi à remettre en question le rôle de la location longue durée, notamment avec l’augmentation de l’utilisation de nouvelles mobilités, qui induit une baisse de l’utilisation des voitures. On peut donc imaginer à l’avenir une location longue durée plus flexible ou incluant d’autres types de véhicules comme les vélos électriques.
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